Drift

Drifteurs

"Drift King" Keiichi Tsuchiya

Le pilote professionnel s'est impliqué dans le projet d'Initial D (version animée) dès le début. Etant connu comme le Drift King (le Roi des dérapages), il a ainsi apporté son savoir à l'équipe d'animation d'Initial D pour que l'anime soit proche de la réalité.
Voici son parcours dans le monde de la course automobile.

Keiichi Tsuchiya se lança dans le monde des courses automobiles dès son plus jeune âge, tout comme bon nombre de pilotes professionnels. Alors qu'il apprenait à conduire, il s'amusait à "tirer" le freinà main. Faire chasser l'arrière de la voiture en contrôlant la dérive en contre-braquant l'amusait et lui apprit les bases du maniement de la voiture. Mais contrairement aux nombreux grands pilotes de voitures de courses, Keiichi n'apprit pas à piloter dans une école de pilotage, et n'avait pas une famille riche avec un parent dans le monde automobile. Il avait juste la passion de conduire. En conduisant sur les routes de montagne, il apprit à placer sa voiture de la meilleure façon (la plus rapide) pour négocier chaque virage. Bien que ce ne soit pas la manière la plus sûre et intelligente d'apprendre à piloter, il apprit pourtant beaucoup grâce aux petites routes de montagne (appelées "Touge" au Japon). Mais c'est également en faisant les erreurs qu'il s'est amélioré : quelques fois, il faisait d'impressionnantes sorties de routes (avec sa vieille Skyline à l'époque). L'hiver, il s'entrainait sur des surfaces glissantes ce qui améliora encore sa maîtrise. Au fur et à mesure qu'il conduisait sur ces petites routes de montagne et dans ces conditions hasardeuses, il apprit petit à petit à se sentir a l'aise en glissant dans les virages. Il commença alors à "drifter" (déraper) non parce que c'était une manière plus rapide pour négocier les virages, mais parce que c'était pour lui la manière la plus excitante.
Il débuta sa carrière en 1977 en pilotant des voitures diverses lors de courses de ligues amateures. Piloter ces voitures peu puissantes fut une étape difficile mais une fois encore, il apprit beaucoup de cette expérience. Peu de temps après, Keiichi pilota la Toyota AE86 Trueno sponsorisée par ADVAN. Au cours de plusieurs courses à bord de cette voiture, il "driftait" à un certain virage en descente, et de cette manière, il négociait le virage plus rapidement que tous les autres concurrents ! Ce qui lui valu le titre de Drift King. Au fur et à mesure des courses, il battit sa réputation.
Mais après avoir fait des vidéos de Touge où on le voyait attaquer les virages en drifts, son permis de conduire lui fut retiré (pour un certain temps)! Etant devenu un pilote professionnel, c'était bien sûr très embêtant... Mais curieusement, cet incident accrût le nombre de ses fans, et il devint encore plus populaire !
Il est maintenant pilote professionnel, et il est toujours amoureux de sa vieille voiture fétiche, qui fit de lui ce qu'il est : l'AE86. Toyota lui a même offert une Trueno modifiée par TRD, qu'il utilise pour ses nombreuses videos (AE86 Club, Hot Version, Drift Tengoku...).

Aux dernières nouvelles, Keiichi Tsuchiya a décidé de "prendre sa retraite". En effet, il arrête les championnats professionnels. Mais il continue néanmoins de faire des vidéos pour ses magazines, et garde sa position de juge pour le D1GP.

Voitures

AE86

Quand on cherche à la connaître un peu plus, la Corolla GT AE86 qui prend au Japon et aux Etats Unis les noms de Levin et de Trueno suivant les version est bien plus qu'une simple vieille voiture, son 4 cylindres, le 4-AGE, un 1600 cm2 de 16 soupapes à double arbres à cames en tête annoncé pour 124 chevaux, associé à une boîte sportive 5 vitesses aux rapports bien étagés permet de propulser la "bête" de 970Kg pour 4,18m et 1,62m de large à plus de 195 Km/h (sur circuit). Quant à ses 4 freins à disques, avec servo-assistance et double circuit, ils permettent à la Corolla une excellente progressivité de freinage. De plus, son équipement correct, (volant et siège conducteur réglables, banquette rabattable, horloge digitale…) mais sans "fantaisies" modernes (pas de vitres électriques, pas de climatisation, etc…) en font une voiture légère qui donne une puissance de 7,8 kg par cheval.

Comme de bien entendu, pour l'AE86 comme pour un très grand nombre de voitures fabriquées à l'étranger et commercialisée en France, la version française n'était pas exactement la même que les autres versions commercialisées dans le monde qui offraient d'autres motorisations,plus d'équipements modernes (toit ouvrant, volant cuir, vitres électriques…) et quelques détails esthétiques différents (feux, intérieur…). De même, seule la version "Levin" aux feux fixes fut proposée ici, la "Trueno" aux phares ouvrants étant réservée à d'autres marchés, même européens…